Cable d'alimentation
Entrainement du CV
Etude du schéma.



J'ai terminé de refaire les résistances, elles sont désormais OK (celle de détection aussi, j'y ai placé une 2M, valeur qui convient en général).

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Idem pour le bloc de condensateur coté BF, il a été refait lui aussi. Il contient comme l'autre 2 condensateurs de 0,5mF.

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Quand à la résistance mystère, je l'ai trouvée, elle est bien dans le bloc de CV.

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Fabrication d'un cable d'alimentation



Je ne m'étendrai pas sur le sujet. J'ai recupéré la grosse gaine en coton marron d'origine.

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J'y ai placé 4 fils à l'intérieur. La masse filament et HT est commune, c'est le premier fil. Ensuite nous avons le + filament, deuxième fil, le +HT, troisième fil et la polarisation, ce qui nous fait bien 4 fils en tout.

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Je mettrai au bout une prise octale male 8 broches ainsi qu'une fiche banane séparée pour le 135V et le tout sera branché sur l'alimentation que j'avais construit pour mon atwater model 33 et qui est valable pour l'ensemble de mes postes batteries américains de cette époque.

Voici l'extrémité coté chassis de ce câble.

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Entrainement du CV



Comme nous l'avons vu précédemment dans le premier chapitre, l'entrainement du CV est à refaire. Le système employé est constitué de 2 rondelles en forme de coupelle, entre lesquelles se trouve coincée le disque gradué solidaire du CV.

On voit ici qu'une des coupelles est cassée.

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Je décide de prendre un système équivalent sur un vieux cadran de poste qui trainait dans mes affaires et je récupère le système de rondelles qui forme une sorte de poulie.

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L'ensemble est serti. Je perce au centre pour enlever l'espèce de rivet qui maintient les 2 rondelles et j'en profite pour enlever les rondelles de l'ancien système.

Pour que les 2 rondelles ne soit pas collées l'une sur l'autre, je fabrique une entretoise dans une petite tôle fine. Cette tôle, ainsi que les 2 rondelles seront percées progressivement jusqu'à temps qu'elles puissent entrer à frottement doux sur l'axe qui mesure 9,58mm précisemment. Je me retrouve avec les pièces suivantes.

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Je coince l'axe dans un étau, je mets une rondelle en laiton, l'entretoise et l'autre rondelle par dessus.

Comme à l'origine, je donne des coups de pointeaux pour bloquer le tout.

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Voici le système d'entrainement coté chassis. En haut l'axe du CV, sur lequel vient le cercle gradué, en bas un trou pour l'axe du bouton de manoeuvre.

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Il faut fixer l'ensemble disque gradué et axe de commande en même temps. Je fais entrer légèrement sur 2 mm le disque gradué entre mes 2 rondelles solidaire de l'axe de commande.

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Je remonte le tout sur le chassis.

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Il faut ensuite remettre la vis de maintien du disque gradué qui entre au bout dans l'axe du CV qui est fileté, je dois donc d'abord le repèrer.

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Une fois le trou repéré, je mets la vis et je bloque le tout.

Ca fonctionne. La commande est légèrement dure, mais pas trop, ca va encore. J'aurai du mettre peut être 2 épaisseurs d'entretoise. L'essentiel est que ca fonctionne.

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Voila une bonne chose de faite. Donc, pour résumer les condensateurs sont OK, les résistances aussi, le cable d'alimentation est prêt et la commnande de CV est OK. Il me reste donc à faire mes premiers tests mais auparavant, jetons un oeil rapidement sur le schéma.

Pour faciliter les choses j'ai pris le schéma de base que j'avais dans mes manuels Riders mais j'ai annoté les valeurs des composants car il n'y avait aucune valeur inscrite à l'origine.


Etude du schéma



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Concernant l'implentation des tubes sur le chassis, voici un petit dessin tiré aussi des manuels Riders.

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Nous allons remonter le schéma de l'entrée vers la sortie.

Au départ l'antenne qui est reliée au poste par un condensateur que j'ai nommé INEXISTANT par qu'il n'existe pas sur mon poste

Ce condensateur est précaunisé pour les antennes dont la longueur est supérieure à 50 pieds. C'est marqué sur la notice de cablage dans le couvercle... Pour les antennes de taille inférieure, ce condensateur n'est pas nécessaire.
Afin de bien adapter le poste à l'antenne, nous n'arrivons pas directement sur le CV avec une bobine fixe, mais nous passons par un variomètre qui fait office de self variable en parallèle sur la première cage du CV.

Ensuite, la première lampe fait office d'amplificatrice HF, la plaque est alimentée au travers du primaire d'un transformateur HF et le secondaire est accordé avant d'attaquer l'étage suivante. Nous aurons 2 étages comme ceci ensuite.

Particularités des étages HF et qui ne se voit pas forcément au premier coup d'oeil. Nous avons des trimmers et des condensateurs ajustables de neutrodynage, mais ils sont reprensentés comme condensateur fixes sur le schéma.

La premiere lampe n'a qu'un trimmer, nommé C2. Les étages qui suivent montre des blocs de 2 condensateurs. Un de ces condensateur est relié à la masse, c'est le trimmer, l'autre est relié à la plaque c'est le condensateur de neutrodynage.

Comme vient de me l'expliquer Pierre, un des problèmes majeurs de l'époque était la capacité inter-électrodes assez importante dans les triodes. Et cette capacité baissait artificiellement le gain de ces lampes (qui n'était déja pas terrible...) L'astuce consiste donc à faire une sortie de réaction et réinjecter en phase une partie du signal dans l'entrée afin de compenser cette perte par capacité.Le réglage sera fixe une fois pour toute et n'est pas évident à réaliser car il faut le faire étage par étage. Chaque retouche du neutrodynage entraine un déréglage de l'accord qu'il faudra compenser par à ajustement du trimmer.

Les trois premiers étages sont alimentés directement en 135V à travers les primaires des 3 transformateurs HF. Un condensateur de 0,5mF découple la HT pour que la HF ne remonte pas dans l'alimentation.

La détection s'opère sur le quatrième tube. C'est une détection grille avec le couple résistance capacité habituel. Ici nous avons 100pF et 2Mohms.

Pour filtrer la HF nous avons un filtre en PI assez efficace puisqu'il est constitué d'une self de 16mH découplée de chaque coté par 2 condensateurs de 250pF.

La plaque de la détectrice est almentée par un pont formé par les résistances de 50K + 250K, découplé au milieu par 0,5mF afin que la HF résiduelle ne remonte pas dans l'alimentation. La liaison avec l'étage suivant ne se fait pas par transformateur comme c'était souvent le cas à l'époque mais par un condensateur de 5nF.
L'étage suivant est une préamplificatrice BF tout bête qui n'appelle pas de commentaire particulier, la plaque est chargée par 250K et la liaison à l'étage suivant se fait la aussi par un condensateur de 5nF.

Le dernier étage est celui de puissance composé d'une lampe 112A (ou 71A, c'était au choix). La polarisation du tube se fait via une prise dédiée sur l'alimentation, pour une 112A une pile plate de 4,5V suffisait. La sortie se fait sur HP haute impédance, donc la HT passe par le haut-parleur avant d'attaquer la plaque et nous avons de nouveau un filtre en sortie constitué d'une autre self de 16mH et d'un condensateur de 1nF relié à la masse.
Particularité de l'alimentation filament. Le rhéostat fait office d'interrupteur en début de course, mais ensuite, seule la tension filament des 3 lampes HF est réglable. La tension filament des lampes BF est fixe. Comme les batteries étaient de 6V, des résistances de 1 ohms sont placées en série sur les 2 lignes de filaments afin de baisser un peu la tension et l'approcher des 5V nécessaires.
Il est temps maintenant de faire la mise à feu...

Tests et réglages