Règler les derniers problèmes
Nous avons donc 2 problèmes que j'ai référencé dans le précédent chapitre.
- Les craquements sur certaines position des 2 CV
- Le bouton d'accord fin du vernier d'accord qui mouline dans le vide
Les CV
Je doit d'abord enlever les verniers. C'est facile, le vernier est maintenu sur l'axe du CV par une vis accessible sur
la tranche du gros bouton.
Une fois le vernier enlevé nous avons accès à la vis de fixation du CV. On voit d'ailleurs que la facade en ébonite
a été gravée profondément. Heureusement, c'est derrière le vernier. Ouf...
Voila le genre de CV qui est utilisé dans ce poste.
Le pas de vis sur le coté droit sert à connecter les lames fixe au reste du montage (il y a la même vis du coté opposé).
Et sur l'arrière qu'on ne voit pas ici, existe 2 vis pour la connection de masses.
Les lames mobiles font contact avec le
corps du CV par trois endroits :
- La vis de serrage de l'axe
- Le palier qui se trouve sur la face avant du CV
- Et un petit fil souple qui relie les lames mobiles au corps du CV
Ce petit fil souple est un mélange de fibre de coton pour la souplesse et de fil qui ressemble a du cuivre (encore que je
ne sois pas arrivé à le souder...)
J'ai tout démonté. Nettoyé les axes a la laine d'acier, et remonté le tout. J'ai remplacé le petit fil souple
qui ne faisait plus contact du tout (complètement foutu et il partait en copeau) J'ai mis à la place une tresse
de fil blindé de faible diamètre (j'ai enlevé le fil qui constituait l'âme et je n'ai gardé que le blindage).
Ensuite j'ai mis une pointe de soudure de chaque coté pour être tranquille.
En resserrant l'axe du CV, les lames mobiles se sont donc rapprochées de l'avant et sur certaines positions,
elles touchaient les lames fixes.
Jai dévissé les vis de fixation des lames fixes et j'ai recentré le bloc de lame fixe. Ensuite, j'ai reserré ce bloc.
Avec un obmètre branché entre le contact fileté des lames fixes et une des lames fixes, j'ai mesuré la résistance et vérifié
que le contact ne se perdait pas sur aucune position du CV.
J'ai ensuite mis l'ohmètre entre la vis des lames mobiles et celles des lames fixes afin de vérifier que
la résistance soit bien infinie sur toutes les positions du CV mais aussi de m'assurer que les lames mobiles ne
touchent rien.
Voila pour le premier CV. J'ai effectué la même chose sur le deuxième. Les CV ont été remis en place
dans le poste et les connexions rétablies.
Les essais sont concluants, le poste ne craque plus et cela sur aucune position des CV.
Les verniers
Un vernier démonté, ca ressemble à ca vu de derrière
La petite tige qui se déplace le long du demi-cercle quand on tourne le bouton est en fait bloquée dans
un trou de la facade en ébonite. Ce qui fait que l'inverse se produit : la tige reste en place, c'est le gros bouton
qui tourne à la place. Comme l'axe est solidaire du bouton, le CV tourne donc avec. Donc dans le principe, soit
on tourne le gros bouton et on fait tourner directement le CV, soit on tourne le petit bouton qui par un mécanisme
interne au vernier fait tourner le gros, mais lentement et du coup cela manoeuvre dans les même proportions le CV.
La marque de ce vernier est Standard Micros. Vous connaissez pas Standard Micros ? Moi non plus....
Vu de l'avant, nous avons le gros bouton avec le mécanisme à droite, et le petit bouton d'accord fin qui est fixé
sur l'axe présent au milieu du gros bouton.
Voila l'engin démonté.
J'ai nettoyé les pièces avec un sopalin, remis une goute de graisse épaisse sur l'axe central qui commande le mécanisme
et c'est tout.
Après remontage, le vernier refocntionne comme au premier jour. Du coup, j'ai nettoyé
le deuxième vernier de la même façon.
Ensuite, j'ai nettoyé les reliefs des boutons à l'eau savonneuse. Les sérigraphies, ont foutu le camp un peu plus,
cela dit elles étaient déja bien abimées donc je n'ai pas hésité.
Les inscriptions en sont pas en surépaisseur sur les boutons mais dans des creux qui sont rempli
d'une sorte de peinture blanche. Ici on voit que le 10 et le 0 sont complètement effacés.
Pour remédier à ca, j'ai un stylo spécial prévu pour remplir ces creux. C'est une sorte de batonnet. On enlève
la pellicule qui a séchée sur le dessus, on frotte et le crayon libère comme une sorte de peinture très concentrée
qui fini par sécher. Je possède 3 crayons de ce genre : un blanc, un doré et un rouge pour faire la plupart des sérigraphies. J'ai trouvé ces crayons
chez tubesandmore aux US mais ca doit se trouver ailleurs. (D'ailleurs, je suis bien tranquille, je suis sur que si on met de la
peinture acrylique blanche et qu'on essuie le surplus ca fait la même chose, pour 10 fois moins cher...)
La j'ai bien beurré les tartines !!!
On essuie le surplus et hop, tout propre le bouton. J'ai fait pareil pour les boutons des rhéostats, la sérigraphie
du combinateur PO/GO et les traits fixe de position des CV sur la facade en ébonite
Inutile de dire que j'ai remonté les verniers, on s'en doute.....
Bien.
Le poste refonctionne comme un bébé, les verniers sont OK et les CV aussi. Rien ne s'oppose donc à finir le coté visuel
de l'engin.
Restauration de la caisse...