Dans ce chapitre nous allons attaquer la remise en état du chassis du radiola 20.
Le schema
Avant de remettre en route le chassis, jetons un petit oeil sur le schéma.
Voici le schéma du récepteur.
Et celui avec l'implentation des différents composants avec leur branchement sur le bandeau arrière.
Pour finir le positionnement des tubes, ca peut servir.
Passons au schéma
Nous pouvons diviser ce récepteur en trois parties.
La premiere partie repose sur un schéma classique de poste TRF, avec 2 étages accordés et 2 lampes HF.
La deuxième partie est la détectrice a réaction.
La troisième pour finir est l'amplification de la BF.
Le premier bobinage (à gauche sur le schéma) comporte 4 prises au primaire. La première prise se branche à la terre, les 3 autres permettent de brancher des antennes plus ou moins longues. On utilise tout ou partie de ce bobinage. Le secondaire est branché en parallèle sur la première cage du CV et sur un vernier qui permet un réglage plus fin. La tension de la polarisation du premier tube est externe et de -4.5V. Cette tension de polarisation arrive à la grille via le point milieu du secondaire accordé. Jusque la nous avons affaire à un étage HF accordé on ne plus banal.
Petite subtilité (pas mal utilisée à l'époque), un condensateur de neutrodynage est présent entre la plaque et la base du bobinage.
Ensuite la liaison avec l'étage suivant se fait via un transformateur HF. Le primaire permet d'alimenter la plaque du premier tube en 90V. Le secondaire est accordé de la même façon que l'étage précédent (CV + vernier). Un condensateur de neutrodynage est présent la aussi. La tension de polarisation du deuxième tube HF est aussi de -4.5V.
Maintenant que la HF est bien amplifiée, il va falloir attaquer l'étage de détection. Même chose que précédemment, liaison par transfo HF avec secondaire accordé. Petite différence, la plaque est alimentée ici en +45V, la détection s'opère mieux avec des tensions de plaque faible. Entre le bobinage accordé et la grille de la détectrice nous avons le classique couple résistance/capacité. La grille revient au +A, ce qui est classique.
La plaque de la détectrice est alimentée en 45V via le primaire du premier transformateur BF d'une part et via le bobinage de réaction d'autre part. Un condensateur de découplage HF effectue un filtrage au pied du "tickler" (bobinage de réaction). Le primaire du transformateur BF est amorti par une résistance de 40K dont le but est peut être d'enlever certains parasites et de filtrer encore mieux la HF.
Ensuite viennent les 2 étages BF. Le secondaire du premier transformateur BF alimente la grille de la première lampe BF et amène la tension de polarisation de -4.5V sur ce tube. La plaque de la première lampe BF est alimentée en 90V via le primaire du deuxième transformateur BF. Une prise casque est présente à ce niveau et permet de brancher le casque en parallèle sur le primaire du dernier transformateur BF.
Enfin, le secondaire du dernier transformateur alimente la grille de la lampe finale et véhicule la tension de -22V nécessaire à la polarisation correcte du tube UX-120. Le HP est branché sur un jack et se trouve en série entre le 135V et la plaque de la UX-120.
Le chassis
Les transformateurs BF ont l'air corrects (testés rapidement dans le chapitre précédent). Les tubes aussi (en tout cas au niveau filaments, ils ne sont pas coupés), mise à part la UX-120 qui manque je ferai un ersatz. Les bobinages ont l'air OK.
Jetons un oeil sur les rhéostats. Celui de volume d'abord, il concerne que la première lampe HF.
Le général.
60 ohms pour le premier c'est un peu beaucoup... Pour le deuxième 3.6 ohm c'est trop léger pour le général, parce qu'on a en gros dans les 370mA filaments en tout. Donc ca ne permet que de chuter 1,33 volt, ce vraiment limite, bizarre cette affaire.
(En fait depuis que j'ai écrit cette partie d'article, j'ai eu le temps de démonter les rhéostats. Sur celui que j'avais mesuré à 3.6 ohms, il est marqué 5 ohms, c'est déja mieux. Donc, 5 ohms avec 370mA, dela fait une chute de 1,85 V. Donc avec 4,5V d'alimentation, on a au minimum 2.65V, on est déja plus dans les normes et d'après la sérigraphie, ce rhéostat ne sert pas à gèrer le volume du récepteur, mais à définir la tension d'alimentation - Battery Setting. Donc c'est bon avec 5 ohms. Mais, comme mon rhéostat fait vraiment 3.6 ohms à la mesure, il a donc varié, et je serai juste dans la tension acceptable avec la position minimum si j'alimentais le récepteur avec 4.5V.)
Il me faut une lampe finale qui fonctionne sous 3V filament comme les autres.
Je vais bricoler un ersatz rapidement avec une lampe 3D6, cela me permet de l'alimenter en 3V directement. Pour cette première version, je décide de l'abrutir un peu et de mettre des résistances dans la plaque et dans l'écran. Voici le schéma retenu. Ce n'est surement pas le définitif (c'est même sur, la valeur de la résistance d'écran ne convient pas à mon avis...) mais j'utiliserai ca pour démarrer. La 150 ohms est en parallèle sur le filament pour consommer autant qu'une UX-120 d'origine.
Je fais des boudinettes sur les plots de la 3D6 afin de pouvoir souder mes fils de liaisons et mes résistances.
Je décolle les étiquettes qui étaient sur l'ancien tube, je m'en reservirai plus tard pour les recoller sur l'ersatz.
La version provisoire, le tube n'est pas encore collé au culot.
Voila ce que ca donne une fois en place.
Le condensateur de filtrage principal. Il fait dans les 3,5µF à la mesure, donc je pense que c'est un 3µF. Il fuit un peu cela dit, je vais le vider et remplacer par 3 condensateurs neufs non polarisés de 1µF chacun.
Je dessoude les 2 fils qui relient le condensateur au bornier et j'enlève une des vis du croisillon qui maintient le condensateur contre le chassis.
On ouvre.
Les remplacants.
Maintenant, que la plupart des composants sont apparemment OK, je décide de brancher le récepteur sur l'alimentation du labo, je suis assez impatient...
J'allume... Rien de rien à part un peu de ronflette.
Je bouge la molette de réaction, ca ronfle au moment de l'accrochage, mais ca ne couine pas, bizarre. Je laisse brancher, en trifouillant, je vois bien qu'il y a des mauvais contacts. Je branche le Generateur HF à l'entrée, j'entends bien la modulation, mais ce n'est pas démentiel. Je manoeuvre la molette de réaction, au lieu d'un couinement, le son disparait et j'ai un ronflement absurde.
Je titille les connexions un peu partout et la.... Hurlement dans le HP...
Le problème se situe au niveau des connexions sur les cages du CV. Les bobinages sont reliées via des fils sur les petites barres fixées avec une vis sur le corps du CV. Ces barres bougent, les vis sont toutes déserrées.
En triturant les connexions, j'arrive à rétablir le contact. Le récepteur fonctionne. Et pour gueuler, il gueule. J'ai du mal à avoir un niveau minimum telement c'est fort. Il faut baisser beaucoup les rhéostats et même augementer la polar de la HF à -7V au lieu de 4,5V. Le niveau de sortie est plus que confortable et cela sans la moindre réaction, la molette est à zero. Evidemment, le tube 3D6 y est surement pour quelque chose et je pense que son niveau de sortie n'a rien à voir avec une UX-120.
Le premier test est concluant, le poste peut fonctionner. Une petite video ci-dessous pour vous faire entendre le premier test.
Attaquons maintenant les CV.
J'avais remarqué que le son disparaissait en touchant le fil qui allait du CV au bobinage du milieu. En fait, il était cassé coté bobinage. C'est en le dessoudant coté CV que j'ai vu qu'il me restait dans les mains. Ces connexions sont censées être souples puisque le chassis est suspendu. En fait, c'est fils sont gros et raides comme la justice. Je crois que je vais tous les changer. En voici un que j'ai refait pour plus tard.
Un petite machoire coince le fil au bout de la barre. Il faut écarter cette machoire pour extraire le fil et le dessouder. Il y a 2 fils par CV.
De l'autre coté, les 2 premiers CV ont des verniers, il y a donc 4 fils à dessouder.
Chaque CV tient avec 3 vis sur la facade, on enlève les 9 vis et on peut extraire le bloc complet.
La source du problème.
On démonte la lamelle
On la nettoie de chaque coté.
Après remontage, voici ce que ca donne à la mesure.
345pf CV fermé.
Et 22pF environ CV ouvert. Valeurs normales pour la bande broadcast.
Une petite photo de près du bandeau des stations. Un des anciens propriétaires avait noté les stations à l'époque. Comme je vais nettoyer le bandeau, tout cela va disparaitre, il restera cette petite photo souvenir. Encore que je pourrai faire pareil et noter France-Bleue et France-Info mais ca ferait pas lourd sur le cadran...
Démontage des verniers.
Il faut d'abord dévisser les boutons. En enlève ensuite la sérigraphie qui est solidaire des verniers avec 2 vis. Sous la sérigraphie, se trouve une dernière vis qui plaque chaque vernier contre le panneau en bois. Le deux verniers tiennent ensemble sur un fil rigide qui est soudé à une de ses extrémités au chassis. Il faut dessouder ce fil et les verniers peuvent enfin se démonter.
Une vue de près. Ce sont des verniers de très bonnes qualité. Les lames sont épaisses, pas loin d'1mm d'épaisseur et donc très rigides. La lame mobile est reliée avec un fil souple vers une cosse à souder. La connexion sur les lames fixes se fait sur une autre cosse qui est prise sur une des vis de fixation des lames fixe. L'écartement des lames se fait avec une rondelle. L'axe a sa propre connexion et est relié à un fil rigide vers la masse du chassis. Simple et efficace.
Un vernier démonté.
A la mesure nous avons 43 pf fermé.
Et 13,6pf ouvert.
Ces valeurs sont à modèrer de 10 pf environ de résiduelle de mon capacimètre. Donc nous avons en fait une variation de 3.6pf à 33pf environ, ce qui est très bien.
Une photo du bandeau prêt à être démonté. Les rhéostats se démontent différemment : on démonte d'abord le curseur, on enlève l'axe solidaire du bouton, puis ensuite la sérigraphie. Il n'y a pas d'autre vis de fixation que celle de la sérigraphie.
J'en profite pour commencer à faire les cuivres. On ne voit pas bien la vrai couleur sur la photo, mais ce cuivre ressemble plutot à quelque chose de doré en fait, je ne sais pas s'ils ont pas mis une sorte de placage, la brillance ne ressemble pas à du cuivre en réalité, ca brille beaucoup trop.
Au final ca donnera quelque chose dans ce genre. Ca devait frimer dans les salons des années 20 !!!
Remontage du panneau sur le chassis. Remontage des verniers, des rhéostats, de la sérigraphie et des boutons. Après la couche de vernis c'est un peu moins terne. Ici, c'est du vernis acrylique à la bombe, je voulais faire un essai.
Mesure des rhéostats après nettoyage. C'est bon, j'ai des valeurs un peu plus normales mais qui ont varié à la baisse.
Pour le rhéostat de volume.
Le général.
Une photo de l'intérieur. Il me reste à ressouder les 6 fils vers les CV, les 4 fils des verniers et refaire un essai. Si ca fonctionne, je ferai un alignement des CV, et ensuite un alignement du tambour car la butée du tambour doit faire qu'aucune cage de CV ne doit arriver en bout de course sous peine de court-circuiter une ou plusieurs cages (ce qui n'est pas un drame mais génère des bruits indésirables).
Pendant ce temps, la colle du placage sur la facade principale sèche. Je viens de m'apercevoir tout à l'heure qu'il était décollé en bas sur une bonne partie de la longueur.
Les CV sont ensuites ressoudés vers les bobinages. Je connecte aussi les 2 verniers et je procède à un essai... Ca fonctionne.
Je procède ensuite à l'alignement. Je ne me casse pas trop la tête. Je prends le generateur HF modulé et je le règle sur 550khz. Je mets sont niveau de sortie à fond et j'accroche un long fil sur sa sortie. Je laisse trainer ce fil à proximité du fil d'antenne du récepteur. Comme le couplage est très lâche et que le niveau de sortie de mon générateur est faible, même à fond (300mV à fond je crois), il faut passer un peu de temps à chercher et mettre un peu de réaction.
Une fois la modulation trouvé en manoeuvrant le tambour, voici ce que j'ai fait.
- Je mets les 2 verniers de facade en position milieu (sur graduation 5). Je désolidarise le tambour et les 3 CV. Ensuite, je me suis servi de mes oreilles, ca suffit pour ce genre de récepteur mais vous pouvez mettre un millivoltmètre sur le secondaire du dernier transformateur de sortie si vous voulez.
- Je règle d'abord le CV qui est relié au bobinage de la détectrice (celui de droite quand on est face au récepteur) pour avoir le signal le plus fort.
- Je règle ensuite le deuxième CV, celui du milieu, toujours pour avoir le niveau le plus fort (je peux vérifier en manoeuvrant son vernier, il faut s'arranger pour avoir le son le plus fort avec le vernier grosso-modo sur la position 5)
- Je bloque le CV 2 sur l'axe. Les CV 2 et 3 sont solidaires.
- Il ne reste plus qu'a accorder le premier CV, celui qui est sous le tambour, de la même façon que le CV 2. Une fois que c'est OK, on le bloque sur l'axe.
- On ramène ensuite manuellement les 3CV en position fermé et on les remonte de 1 mm pour qu'ils ne touchent pas les cages fixes.
- On manoeuvre le tambour jusqu'a la butée et on serre ses vis pour qu'il soit solidaire de l'axe. C'est fini.
Evidemment cet alignement n'est pas forcément parfait sur toute la gamme mais on peut le parfaire grace aux 2 verniers sur la facade an accordant parfaitement les bobinages 1 et 2 sur le troisième.
Comme le dit le manuel, l'alignement et nécessaire quand vous vous apercevez que pour règler une station un ou les 2 verniers sont positionnés en butée à droite ou à gauche et qu'il est impossible de parfaire le réglage. Tant qu'ils est possible d'obtenir le meilleur niveau sonore en manoeuvrant les verniers sans qu'ils soient en butée, l'alignement n'est pas utile.
Voici un premier test sans antenne. Ca fonctionne sur radio-bleue tellement l'emetteur est puissant. Il faut un peu de réaction cela dit, mais trois fois rien.
Après je branche l'antenne au début de la vidéo, evidemment ca braille à mort. Je doit complètement couper la réaction, baisser un peu le rhéostats de chauffage global et ramener le bouton de volume sur le premier 1/4 de sa plage de réglage.
Une idée du signal sur la grille de la finale. On voit que sur les pointes de modulation ca écrête quand le signal est fort, cela est du à la détection grille, mais surtout, on voit que l'amplitude du signal est importante, je suis à 5V par graduation sur l'oscillo et je remplis parfois tout l'écran.
Pour abrutir le niveau de sortie qui est trop fort pour la lampe 3D6 qui je supporte pas d'être attaquée par autant de tension, j'ai abruti le secondaire du dernier transformateur de liaison par une résistance de 220K. 100K aurait été parfait, mais je ne veux pas non plus trop baisser le gain pour pouvoir recevoir les stations faibles.
Support ersatz
Je veux me bricoler un support d'ersatz qui me servira à tester différentes lampes (aussi bien pour ce poste que pour d'autres). Ce support me permettra de tester des ersatz avec lampe au culot loktal, j'en bricolerai peut être un autre pour support octal prochainement. La base sera construite sur un support 4 broches avec son petit plot sur le coté pour que cela puisse convenir pour des supports équipés de baionnettes.
Le principe est simple. Un plaque verticale qui rentre dans le culot, cette plaque pourra être orientable afin que la lampe testée puisse se mettre dans une position libre sur le chassis.
- L'alimentation filament arrive sur un bornier me permettant de disposer des résistances chutrice si besoin est.
- Le fil de grille sera soudé sur la borne du support qui convient.
- Le fil pour la plaque arrive sur 2 potentiomètres de 47K qui me permettront d'avoir 2 tensions réglages pour alimenter la plaque et l'écran. Sur la position zero des potentiomètres, cela revient à alimenter plaque et écran en parallèle, soit un montage triode.
Si les valeurs de potentiomètres ne sont pas assez grandes, je pourrai ajouter une résistance chutrice additionnelle.
J'aurai aussi suffisamment de place pour souder d'autres composants comme des condensateurs par exemple.
Voici la plaque qui me sert de base, avec un croisillon en bas. Ce croisillon entre à frottement doux dans le culot, les lèvres sur le coté de la plaque empêche le croisillon d'entrer trop profondemment.
Voici ce que ca donne.
Avec une lampe 3D6 sur le support.
Et sur le chassis. Comme la plaque est orientable, je peux orienté la lampe pour qu'elle ne gêne pas. La longueur de fil amène un petit peu de ronflette mais ce n'est pas dramatique, le but est de chercher les valeurs de composants. Evidemment pour faire un erstaz de lampe HF, ca pourra poser des problèmes...
La conclusion pour l'heure est que la lampe marche tout à fait bien en triode, en tout cas sous 120V. Il faudra que je fasse l'essai sous 135V car le gain monte très vite. Compte tenu du faible débit avec une polarisation de -12V (j'ai mis -12V car c'est la position qui offre le meilleur compromis entre qualité subjective du son et intensité.), la tension écran ne baisse pas beaucoup, même avec le potard à fond (47K). Evidemment, si je monte la polarisation vers -6V, la lampe débite beaucoup plus, j'arrive à mettre les bonnes tensions sur l'écran (genre 90V précaunisé par le datasheet), la lampe marche en penthode et le son est très fort, mais, comme la polarisation est faible et que l'attaque est de l'ordre de 10V ou plus en moyenne, le son est saturé, donc j'ai de la puissance mais le son est pourri quoiqu'il arrive.
Pour l'instant, la meilleur qualité obtenue est en montant la lampe en triode, avec une polarisation de -12V. Donc, finalement, c'est simple.
Quand j'aurai fait le cordon d'alimentation pour mon alim américaine, je referai l'essai sous 135V.
Il est a noté que la lampe finale peut très bien se contenter aussi de 90V, auquelle cas, on peut se contenter d'une source de polarisation commune de -4.5V pour l'ensemble du récepteur. Donc, je pourrai toujours fabriquer mon cordon d'alim standard, laisser l'arrivée 135V en l'air et mettre un strap sur le bornier du récepteur entre 90V et 135V, ce strap sertai démonté le jour où je trouve une UX-120 d'origine.
Autre petit problème : mon alim standard n'offre qu'une seule source de polarisation, donc j'ai quelques solutions.
1) mettre une pile de 4.5V dans le récepteur pour la polarisation des lampes HF et première BF. La polarisation externe ne servirait que pour la finale et j'ai la souplesse de pouvoir mettre ce que je veux en finale.
2) utiliser une seule source de polarisation (celle qui vient de l'alimentation) et faire un pont diviseur avec des résistances fixes dont le point milieu me donnerait 4.5V. Mais ici, il faudrait partir d'une polarisation d'entrée fixe. Si par exemple je prends 12V pour mon ersatz actuel et que le pont me donne les -4.5V précaunisé pour les lampes HF, lorsque je mettrai ensuite une UX-120 qui demande -22V ce pont me donnerait -8.25V pour la HF et c'est un peu léger. Il faudra refaire le pont.
3) utiliser un pont avec 3 résistances en série, et un commutateur me permettant de court-circuiter une des résistances suivant que ma polar d'entrée est en -12V ou en -22V. C'est déja mieux, mais ca me limite à l'utilisation soit de mon ersatz soit de la UX-120. Cela dit, le jour où j'enlèverai l'ersatz ca serait forcément pour mettre une ux-120
4) dernière solution, un pont avec 3 résistances mais une des résistances est variable.
Voila, donc j'hésite... Et comme je suis un ramier et que j'aime bien les choses simples, je vais surement faire un pont fixe et je le changerai si je mets une UX-120 (ca ne sera qu'une résistance à changer finalement).
Finitions, la caisse et l'alimentation