Poste LOEWE RK544D
Remontage : réparations, rénovations
Avant de poursuivre, voici quelques documents ... Plan de l'ensemble du chassis Détails des passe-fils Le commutateur mérite un petit détour ... il a 3 positions : Manette en position centrale : PU Manette vers la gauche (vue de l'avant) : gamme PO Manette vers la droite (vue de l'avant) : gamme GO J'ai noté sur le schéma corrigé les repères : - en rouge les composants - en vert le numéro des broches de la 3NFW - en bleu, les nombres sont les repères des fils et les lettres les repères des cosses-relais et des douilles (cliquez sur le schéma pour l'agrandir) A noter également que la valeur de R3 est en réalité de 20.000 ohm contrairement à l'indication sur le schéma d'origine (10.000) Il est possible que suite aux réparations, rénovations et essais, le schéma évolue, mais pour l'instant, suite au décâblage complet et à la vérification de toutes les connexions, c'est la version conforme ! Comme précédemment, vous pouvez accéder aux paragraphes directement : - début du câblage - réparation de la self de filtrage et transformateur - inter M/A et support de la valve - répartiteur et prise secteur - support de la 3NFW - commutateur de gamme - Réparation de CV1 (accord) - Nettoyage de CV2 (réaction) - bobines L1...L5 - Rénovation des blocs de condensateurs - plaquette 4 résistances et sangles - trappe HF - divers
Une fois lavé à grande eau chaude, bien séché, poncé, le châssis est prêt à être peint. Il faut épargner quelques zones qui serviront de contact de masse : Peinture noire satinée, comme d'habitude ...
Et c'est reparti dans l'autre sens ! Les plaquettes qui étaient rivées sont maintenant boulonnées : Les cosses A et B (qui permettraient de connecter une bobine d'excitation série) (cliquez sur la photo pour l'agrandir) Les douilles accessibles à l'arrière : C-D=antenne, E=terre, F-G=Haut-parleur, H-J=Pick-Up Les cosses-relais de raccordement des bobines. M et N sont reliées à C et D (antenne) Quelques connexions sont installées : (cliquez sur la photo pour l'agrandir)
Lors du démontage, j'avais vérifié le transfo et constaté que la self était coupée, il faut donc essayer de la réparer (ou la remplacer). Il faut donc la déposer du transfo : dépose de la tôle anti-rayonnement qui protège les bobines L1 à L5 du champ magnétique du transfo (et peut-être plus de la self justement car elle, comme toutes les selfs, et contrairement au transfo, comporte un entrefer, et un entrefer, ça rayonne !) Dessoudage des 2 fils de raccordement de la self Le noyau est formé de pièces en L. On peut donc n'enlever que 2 boulons et desserrer seulement les 2 autres Pour enlever la bobine du noyau il faut taper ... en faisant attention à ne pas casser la carcasse ! (cliquez sur la photo pour l'agrandir) Une fois le papier de protection enlevé, j'ai accédé aux premières spires de l'enroulement. Où est la coupure ? Voici comment j'ai procédé : tout d'abord, on vérifie que la soudure du fil à la fin de l'enroulement n'est pas tout simplement morte, ce serait simple : non, elle est bonne ! Alors, j'ai décollé une des joues de la carcasse pour accéder à toutes les couches. Avec un ohmmètre et un cutter, on procéède ainsi : Un des fils de l'ohmmètre sur le fil du début de bobinage, l'autre, avec une pince, tient le cutter. On appuie progressivement la lame du cutter sur une spire d'une des premières couches jusqu'à ce que l'ohmmètre indique une résistance. S'il indique une résistance (faible) tout l'enroulement jusqu'à cet endroit est bon, sinon, la coupure est entre le début et cet endroit. On "remonte" alors progressivement, de couche en couche jusqu'à l'extérieur. On est forcé de trouver la coupure. Et je l'ai trouvée, pas loin de la fin de l'enroulement, ouf ! Ouf car dans ce cas, on peut se permettre de débobiner jusqu'à trouver la coupure. Si celle-ci est près du début, cela voudrait dire qu'il faut tout débobiner, dans ce cas, mieux vaut rebobiner une seconde bobine ! J'ai donc débobiné environ 600 tours et j'ai trouvé la coupure : A gauche la self, à droite le touret sur lequel j'ai bobiné le fil que j'ai débobiné de la self Puis j'ai mesuré les résistances de chacune des 2 sections en espérant qu'il n'y a qu'une seule coupure : résistance de la plus grande section : 385 ohm, valeur tout à fait normale résistance du fil que j'ai débobiné : 51 ohm. J'ai donc soudé les 2 bouts de fils et j'ai isolé la soudure par un adhésif : Normalement, la résistance totale devrait être de 385+51=436 ohm : gagné ! Il n'y a plus qu'à rebobiner le fil débobiné, à protéger l'enroulement d'une couche de papier assez fort et de remonter le noyau : Ne pas oublier la cale pour l'entrefer, récupérée au démontage Les fils sont remplacés par des neufs, protégés par du souplisso : La repose de la self sur le transfo ne présente pas de difficulté, il faut juste commencer par passer le souplisso dans l'espace entre la carcasse et le noyau : Puis la self est reboulonnée : et la tôle anti-induction est remise. Attention à son orientation : Il y a un coin coupé Il ne reste plus qu'à reboulonner le transfo sur le châssis : Ne pas oublier de faire repasser les fils qui seront connectés au-dessus détail : la prise de masse du point milieu de l'enroulement HT Vue d'ensemble du transfo et du toron de fils
Petite différence d'ordre, j'ai décidé de reposer l'interrupteur en premier. Comme d'habitude, tous les composants d'acastillage sont oxydés et sales. Je ne me pose pas de question, je les trempe quelques minutes dans de l'acide dilué dans de l'eau très chaude, c'est imparable ! Une fois bien rincés à l'eau chaude et séchés au décapeur thermique, un coup de laine d'acier sur les parties métalliques et c'est parfait. Pour l'inter, j'ai tout de même lubrifié le mécanisme ... Le voici, reposé sur le châssis : J'ai remis les fils d'origine, orientés de la même manière (d'où l'intérêt de prendre des photos au démontage !) Une fois nettoyé, le support de valve est reboulonné et ressoudé : J'ai oublié de préciser que je change toute la boulonnerie en laiton, même si celle d'origine aurait pu être désoxydée
Le répartiteur nettoyé, en morceaux : La prise secteur d'origine, également en morceaux mais pas encore nettoyée : Pas encore nettoyée car je ne conserve que les pièces repérées; en effet les fiches d'origine ont un diamètre de 5,5 mm. Je vais les replacer par des plus standard, des 4 mm : J'ai du percer les trous des pièces isolantes A,B,D,E car les vis des fiches sont du 4 mm alors que celles d'origine étaient du 3 Voici les 2 pièces réassemblées : J'ai déjà "programmé" le répartiteur en 240V et ressoudé un des fils sur une cosse de la prise secteur Les 2 éléments sont boulonnés ensemble, l'un sur le châssis, l'autre dessous : (cliquez sur la photo pour l'agrandir) Le répartiteur vu côté soudures, fils repérés La prise secteur et les 2 fils allant à l'inter M/A
Je pense que vu la solidité de ce support, il doit être encore fonctionnel ... cependant, je préfère le nettoyer entièrement ne serait-ce que par souci de propreté et surtout, pour être sûr qu'il n'y a pas un problème caché. Il faut donc le démonter, du moins enlever les composants et le disque de connexion du dessous. Tout d'abord, le couple de détection R1/C7 : Il faut dessouder les 2 connexions qui sont reliées à gI du support Dessous, il faut dessouder le fil qui relie R1 au pont diviseur R2/R3 Le couple de déctection est alors séparé : Puis il faut enlever le disque de connexion en dessous : il ne faut dessouder que les connexions qui traversent le disque Une fois les 2 vis de maintien enlevées, le disque est séparé du support : Le support est tout de même pas mal poussiéreux : Pour le nettoyer, même méthode : un bain dans l'acide chlorhydrique dilué chaud pendant 10 bonnes minutes ... Pendant ce temps, je peux vérifier les composants : R3 : normalement 20kohm, donc c'est ok ! R2 doit faire 10Mohm, donc c'est ok aussi ! R1 doit faire 1,5Mohm, donc elle est bonne ! C8 devrait faire 2nF, il ne fait que 1,3nF. Pour l'instant, je le conserve, il sera facile de le changer au cas où (il est accessible facilement) Enfin C7 est ok aussi puisque sa valeur est 60pF, nominale ! (je rappelle que mon capacimètre indique 40pF "à vide" ) J'ai nettoyé un peu aussi le couple de détection : j'ai enlevé le collier et aussi la poussière, c'est tout ce que je ferai dessus puisque les 2 composants sont ok : De toute façon, ces 2 composants seront aussi facilement accessibles une fois tout remonté Voilà, le bain du support est terminé : C'est fou ce que l'acide peut faire ! Il n'y a plus qu'à tout remonter. Je passe les détails, il suffit de remettre le disque du dessous, de ressouder les traversées et le couple de détection. voici le support rénové, prêt à être reposé sur le châssis : Les 3 vis de maintien ont été conservées, je les ai juste nettoyées : (cliquez sur la photo pour l'agrandir) Dessous, j'ai raccordé les connexions sur le support qui avaient été dessoudées lors du démontage : (cliquez sur la photo pour l'agrandir)
Une fois la trempette faite, le commutateur est tout propre : La repose sur le châssis ne présente pas de difficulté particulière, l'orientation est guidée par les connexions conservées. Il n'y a que quelques soudures à refaire : Entourés : haut = gI(3NFW), milieu = J(PU), bas = masse (cliquez sur la photo pour l'agrandir) Entourés : gauche = gI(3NFW), droite = J(PU) (cliquez sur la photo pour l'agrandir) En haut = cosses-relais P et R, en bas = J et masse Sous le châssis, entourés : gauche = écrou de fixation, droite = masse, blindage des fils d'entrée PU (cliquez sur la photo pour l'agrandir) Petit détail, mais tout de même important : je ne vais pas installer la manette de commande tout de suite, de peur de la casser en retournant le châssis pendant les manipulations. Le rotor comporte 2 contacts et le stator 3 positions, mais le rotor peut faire un tour complet ! Il faut donc l'orienter de manière à être sur la position PU lorsque la manette est en position centrale. Pour ce faire, on amène le rotor comme sur la photo : et on vérifie qu'il y a bien continuité sur les 2 contacts Si ce n'était pas le cas, il suffirait de tourner le rotor de 90° (soit 3 positions)
Là, on attaque réellement du "lourd" : soit on répare le CV existant soit on le remplace par un autre. L'inconvénient de la seconde solution est évident : il y a forcément adaptation mécanique Celui de la première solution réside dans le fait qu'un CV est un instrument mécanique de précision, ce qui veut dire que refaire des pièces n'est pas simple. Comme le titre du paragraphe le laisse sous-entendre , j'ai tenté la réparation du CV d'origine, voici comment j'ai procédé : Démontage : Dévissage des 4 vis qui retiennent le bloc de lames fixes sur le bâti Le bloc de lames fixes glisse facilement Il reste donc l'équipage rotatif coincé dans le bâti : on voit bien que les espaces entre les lames ont varié Il faut donc continuer de démonter : L'ensemble mandrin + lames est bloqué sur l'axe par 2 vis qu'il faut enlever Puis on démonte le réglage de jeu et la prise de contact à l'arrière Il est inutile d'enlever la vis de réglage de jeu (entourée) L'axe en laiton peut glisser. On doit le récupérer car il est usiné : un cône forme palier réglable Pour retirer l'équipage mobile il faut faire levier de chaque côté Et voilà les lames mobiles ! Pas difficile de les récupérer, le Zamac part en miettes !(cliquez sur la photo pour voir le Zamac pourri...) Réparation : collage des lames sur le mandrin Il faut refaire le mandrin de retenue des lames. Le mieux est d'utiliser un tube dont le diamètre intérieur est un peu supérieur à 6 afin que l'axe d'origine entre dedans. J'ai utilisé une vieille tringle à rideaux en laiton de section hexagonale : Il faut faire 11 traits de scie régulièrement espacés (et c'est là qu'on voit ce que veut dire "mécanique de précision") Puis il faut empiler les 11 lames, en les espaçant régulièrement. Il faut utiliser des cales d'épaisseur avec les matériaux courants : epoxy, papier, ... : L'époxy avec les 2 films fait à peu près 1,8 mm d'épaisseur on ajoute 2 cales de papier, ce qui donne 2,0 mm d'espace Voici les 11 lames empilées. Il faut maintenant les aligner Il suffit de les déposer délicatement sur une surface plane, tout en les maintenant ensemble, puis on fait "buter" la pointe sur une règle. Lorsque tout parait aligné, on s'empresse de serrer l'ensemble : A partir de maintenant, on ne touche plus aux pinces ! On approche le tube scié et on enfile les lames une par une, en forçant avec une pointe sèche par exemple Voilà le tube installé, les lames dans les fentes collage des lames par des petits cordons d'Araldite Après une nuit, l'ensemble est collé Malheureusement, la continuité électrique n'est pas assurée par la colle ! J'ai donc commencé par expérimenter de l'alu adhésif reliant les lames et le mandrin En vert : liaison des lames ensemble, en rose : liaison de la première lame au tube Test de continuité avec une ampoule et une alim : ça a l'air d'aller ... Isolation des lames fixes Vu la piètre précision du sciage, il y a de forts risques que les lames mobiles touchent les lames fixes ... alors j'ai décidé de les isoler. J'ai dessiné des gabarits en papier qui vont coiffer les lames fixes : Chaque pièce est déoupée selon la forme des lames fixes, pliée et percée de 2 trous Voici les 11 lames équipées de leurs isolateurs : Test de capacité Il suffit d'insérer les lames mobiles entre les isolateurs et de connecter un capacimètre : La capacité varie !! C'est la preuve que les continuités électriques ne sont pas fiables Il faut trouver un autre moyen ... Continuité électrique Essayons autre chose : une tresse à dessouder de 2 mm de large est soudée sur le tube en laiton et fait des spires entre les lames : Test de capacité : maintenant elle ne varie plus, c'est ok ! Notez la vis de serrage que j'ai ajoutée : j'ai soudé un écrou de 2,5 en laiton sur le tube après avoir percé un trou de même diamètre. Ainsi, on pourra bloquer l'équipage mobile sur l'axe. Remontage du CV Blocage des isolateurs par 2 fils rigides passant par les trous Remontage des lames fixes et collage des fils de blocage des isolateurs Les lames fixes et les isolateurs vus du côté de l'axe Installation des lames mobiles Installation du réglage de jeu et du spiral de prise de contact de masse Vérification du CV réparé Voici la mesure de capacité du CV : Ce CV a donc une capacité qui varie de 40 à 930pF Je pense que le fait d'avoir mis des isolateurs en papier a du augmenter la capacité car la constante diélectrique a forcément était augmentée par rapport à celle de l'air. Ce n'est pas très gênant, cela veut dire que le cadran sera "homothétique", je verrai bien lors des essais ... Repose du CV sur le châssis Vissage des 2 vis à l'avant (ne pas oublier les entretoises !) A l'arrière, il faut dévisser les 2 boulons qui retiennent l'équette (en rose) pour laisser du jeu afin de mettre l'entretoise de la 3° vis (en vert) Lorsque la 3° vis est serrée, on peut resserrer l'équerre (ne pas oublier le support de l'ampoule d'éclairage !) Nettoyage des pièces : le disque d'entrainement, le palier et l'axe de commande Montage du palier (les 2 rondelles sont du même côté) Montage de l'axe. Il faut insérer en même temps le disque et l'axe en prenant soin que le disque soit entre les 2 rondelles de friction Positionnement de serrage CV fermé au maximum Blocage de l'axe (écrou + contre-écrou) et essai de fonctionnement avec un bouton : ok Soudage du fil venant du couple de détection(cliquez sur la photo pour l'agrandir)
Là, ça devrait être plus simple ... Au départ, je ne voulais que le nettoyer, mais en mesurant la capacité je me suis aperçu qu'elle présentait des brusques variations, preuve de la présence de saletés entre les lames. Je l'ai donc partiellement démonté : à gauche les 4 lames fixes, à droite les 3 lames mobiles et le bâti J'ai donc bien nettoyé toutes les pièces et j'ai changé le fil de prise de contact tournant. Puis j'ai vérifié la capacité : Ok, la capacité varie de 10 à 360 pF, parfait ! Le remontage ne présente pas de difficulté : Ne pas oublier la rondelle isolante épaulée qui se met entre le CV et la tôle (à droite la seconde rondelle isolante plate et l'écrou de serrage) Boulonnage sur le châssis ... Vérification de l'isolement de l'axe par rapport à la masse Le CV2 vu de dessus du châssis, à côté de CV1(cliquez sur la photo pour l'agrandir) Soudage du fil 51 sur la borne aI du support de la 3NFW(cliquez sur la photo pour l'agrandir)
Pas question de tremper les bobines dans l'eau pour les nettoyer, on risquerait de dissoudre la colle d'immobilisation des spires en nids d'abeille ! Le nettoyage se limite donc à un dépoussiérage prudent au pinceau à poils souples. On peut nettoyer à l'eau acidulée le support en laiton, mais c'est tout. Une mesure des enroulements est utile, histoire de ne pas avoir à redémonter l'ensemble si une bobine est coupée ou une soudure HS ! Néanmoins, le palier, l'axe de commande et la visserie peuvent aller se baigner dans l'acide : L'ensemble des 5 bobines et l'accastillage L'ordre de montage est le suivant : Repose du palier, écrou et rondelles à l'avant Montage de l'axe, sans serrer afin que les 4 rondelles de friction soient libres On amène alors l'ensemble des bobines de façon à ce que le disque d'entrainement soit inséré entre la 2° et la 3° rondelles de friction Puis on serre les 2 vis de fixation sous le châssis On peut alors serrer l'écrou de l'axe. On vérifie alors la bonne rotation lorsqu'on agit sur l'axe : Avec le bouton monté provisoirement sur l'axe, c'est plus facile ! Puis on raccorde les 3 connexions : le fil 47 sur le CV, le fil 43 sur le commutateur le 3° fil sur le CV de réaction Les fils des bobines mobiles sont alors ressoudés sur les 4 cosses-relais latérales : Voici le châssis dans son état de remontage actuel : (cliquez sur les photos pour les agrandir)
Il y a 2 blocs de dimensions identiques, leur contenu est bien sûr différent. Vu l'éclatement des containers, il n'est pas utile de mesurer les condos, ils sont tous à changer. Le principe est toujours le même : remplacer les condos par des plus modernes qui prennent nettement moins de place, donc l'opération est facile en général, le plus ennuyeux étant de vider les containers parfois ... On commence par couper les fils accessibles qui relient les condos aux cosses : Puis on soulève la platine en bakélite à l'aide d'un tournevis par exemple : Normalement, cela suffit à décoller le goudron. On finit en soulevant à la main : Il faut enlever le surplus de goudron sous la platine : Là, vu que les condos ont éclaté, le bloc interne se décolle facilement du container, il n'y a juste qu'à tirer : Parfois on est obligé de chauffer, mais pas là ! Et voilà les morceaux : On récupère les cales et les isolateurs en feuille de papier paraffiné et la boite, bien sûr ! Tiens, il y avait une tôle faisant écran électrmagnétique entre C1 et les autres condos : Inutile de le conserver, les condos modernes étant par construction blindés On procède de même pour le second bloc qui contenait C2 : Tant qu'à faire, autant faire propre; les containers une fois réparés (il faut ressouder la plaque du bout qui a été chassée par la prssion), on les ponce et on les peint en gris : Ils sont ensuite isolés intérieurement et des cales sont collées à chaque bout, dont la hauteur est calculée pour que la platine se pose dessus : Puis les condos modernes sont soudés sous la platine : C2, qui faisait 6µF est remplacé par un 10µF / 450V C1 est formé de 2 condos de 2,2µF /450V C3 est un 10µF / 63V C4 est formé de 2 condos de 0,22µF / 630V C5 est un 1µF / 160V et C6 est un 0,47µF / 100V Puis les platines sont collées sur les cales intérieures des containers : Pour pouvoir réinstaller ces 2 blocs, il faut rénover la plaquette des 4 résistances et réparer les 2 sangles qui se sont cassées sous la pression ...
Les 4 résistances étant vérifiées et bonnes, le travail se limite à un bon nettoyage de la plaquette. En revanche, les sangles qui retenaient la plaquette et les 2 blocs de condos sont cassées, là il y a du boulot. Tout d'abord, les résistances sont dessoudées et rangées avec précaution : Puis on enlève les vieilles sangles : On mesure la distance entre les 2 trous des rivets d'une sangle : 27 cm. Il faudra refaire les sangles en respectant cette cote sous peine d'avoir du mal à serrer Les sangles sont découpées dans du fer blanc d'une boite de café instantané (largeur 6 mm, longueur 295 mm) : Puis les bandes sont repliées à chaque bout sur 10 mm, les tendeurs et leurs écrous sont passés au bain d'acide : Un trou est pointé puis percé à chaque bout et c'est là qu'il faut respecter les 27 cm : Une fois la plaquette en bakélite lavée, on peut remonter les sangles en égalisant leurs deux brins de chaque côté de la plaquette : Je n'ai pas de rivets aussi petits, alors j'ai soudé une vis laiton de 2 mm : Il y avait 2 cornières d'appui à l'origine, il n'en reste plus qu'une et elle est complètement tordue. J'en refais 2 dans de l'alu : On peut maintenant remonter la plaquette et les blocs condos. On installe les 4 tendeurs dans leur trou, leurs écrous mais qu'on ne serre pas (on les tourne de 2 tours pas plus) Il faut maintenant s'amuser à passer les blocs sous la plaquette ... J'ai du enlever 2 boulons sur les 4 qui maintiennent la plaque de douilles car les blocs condos butaient sur les écrous ! Lorsque les blocs sont en place, on glisse les 2 cornières Puis on serre (modérément) les sangles. On arrête lorsque les sangles sont tendues au point où plus rien ne bouge : Il faut maintenant raccorder les fils sur les condos Les 3 connexions en bas, près du châssis d'abord : Puis les 2 du haut près de la plaquette : On peut alors ressouder les résistances sur la plaquette et raccorder les connexions restantes On ne soude que les 3 résistances sous verre d'abord On soude alors les connexions : Sauf le fil 12 pour l'instant ... puis on résintalle la résistance bobinée R7 et le dernier fil 12 :
Pas question de tremper la bobine dans l'acide ni de démonter le CV, je préfère faire le minimum de nettoyage ! Une vérification des éléments peut s'avérer utile tout de même. Pour mesure le CV, il faut l'isoler de la bobine en déconnectant un des 2 fils : CV au maximum CV au minimum On peut aussi vérifier la continuité des bobines : La bobine qui est en parallèle avec le CV est bonne L'autre aussi J'en ai profité aussi pour mesurer la plage de fréquence de cette trappe. Le schéma de la manip de test est le suivant : On installe la trappe en transmission, comme sur le récepteur, c'est-à-dire en série avec une charge de faible résistance (100 ohm) qui représente à peu près l'impédance du circuit récepteur. Un générateur à fréquence variable injecte une tension dans l'ensemble, l'oscilloscope permet de détecter le minimum d'amplitude en faisant varier la fréquence. En réglant CV3 du maxi au mini de capacité, la fréquence absorbée varie de 470 kHz à 1,2MHz. On peut maintenant remonter l'ensemble sur le châssis et raccorder les 2 fils : Les 3 boulons ont été changés Il n'y a plus qu'à réinstaller la molette de commande :
Il reste quelques "bricoles" à réparer. Tout d'abord, les manettes de commande de réaction et de gamme. Une est cassée, il faut la réparer : Elle avait d'ailleurs déjà été recollée, il reste des traces de colle Voici comment je l'ai réparée de façon à ce que ça tienne : Collage à la cyanoacrylate des 2 parties, juste pour maintenir pendant les opérations suivantes Perçage de 4 trous de diamètre 2 mm, de part et d'autre du joint de cassure Ligaturage avec 2 tours de fil métallique de 5/10 Collage définitif à l'Araldite epoxy Maintenant, l'ampoule d'éclairage de cadran. Je l'ai vérifiée, elle n'est pas coupée. Il n'y a qu'à changer le caoutchouc de maintien (et d'isolation de la masse) et à nettoyer les parties métalliques. Voici l'ampoule et sa douille remontées sur le support au-dessus du CV d'accord : L'ampoule et son support (en jaune) et le passage des fils dans le châssis (en vert)
Voici quelques photos du châssis définitivement recâblé : La valve d'origine, essayée sur un autre poste est bonne, on peut donc la réinstaller (cliquez sur les photos pour les agrandir)